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Apprendre à travailler par itérations

  • Méthode agile simplifié

  • Périodicité de réunion et de mise en commun du groupe

  • Rétrospective du groupe

  • Les prochains petits pas

En savoir plus

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Choisir les outils adaptés à mon projet


Outils coopératifs informatique


Boite à outils reprise de l'excellent site https://cocotier.xyz de Laurent Marseault (sous licence Creative Commons BY SA)

Choisir le "bon" outil implique de se mettre d'accord sur les usages attendus. Pour cela, utilisez la phrase magique :
  • En tant que... je souhaite que... afin de...
  • ensuite vous pourrez choisir outil à votre pied
Communication synchrone
Communication asynchrone
Pour co-écrire
Se synchroniser
Jouer avec les contenus
S'organiser, suivre un chantier
Cartographier des gens, des projets, des actions
Réaliser une gare centrale
Télétravailler
Et trouver plein d'autres outils potentiellement collaboratifs
Et à suivre de très très près :


Où héberger ses outils sans être un·e spécialiste ?

On peut avoir envie de disposer de son propre hébergement et nom de domaine, pour faire connaitre son projet sur Internet, et avoir la souveraineté totale sur son projet. Mais à ce stade, cela nous semble prématuré. D'abord expérimentons avec des services en lignes, prototypons, avant de se lancer sur une démarche certes nécessaire à moyen terme, mais chronophage.

Notre recommandation à ce stade : plutôt soustraiter la partie technique à des spécialistes, ou passer par des services en ligne éthiques (cela aura un coût, mais vous gagnerez du temps car c'est un univers à part entière, et il sera difficile de se transformer en spécialiste rapidement, il faut pratiquer longement).

Mais, pour les plus à l'aise (compétences d'administration linux recommandées), il existe des outils pour s'autohéberger comme Yunohost , une distribution linux pour faire son serveur linux avec une interface d'installation d'outils. On peut commencer à jouer avec sur un vieil ordinateur chez soit ou un raspberry pi, pour


Trouver des services libres chez les chatons

logo chatons
CHATONS est le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires. Ce collectif vise à rassembler des structures proposant des services en ligne libres, éthiques et décentralisés afin de permettre aux utilisateur⋅ices de trouver rapidement des alternatives respectueuses de leurs données et de leur vie privée aux services proposés par les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).

👉 https://chatons.org/fr/accueil_v2 : accueil du site chatons, avec des moteurs de recherche par service, ou par carte
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L'animateur du projet


Mais pourquoi piloter le projet ?

La question ne se pose pas quand on est dans un contexte professionnelle avec des engagements en terme de résultats et de délais. Mais quand on est dans un contexte plutôt bénévole avec des délais moins clairs et des objectifs plus fluctuants...
La question se pose.

L'animateur, un pilote de l'attention

Quelque soit le contexte dans lequel s’inscrit un projet, un pilotage est nécessaire et adapté.
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nécessaire

Car sans "règles de gestion", tous les projets sont en difficultés.
Rien de plus frustrant pour les participants à un projet collectif de voir celui-ci piétiner, voir avorter.
Le temps investi étant "coûteux" pour les bénévoles (bien plus que pour les "contraints"), la frustration d'un projet sans pilote où l'on s'épuise faute de règles est grande.
Les collectifs qui "produisent" (pour eux ou pour le monde) sont les collectifs qui perdurent (ou qui créent le plus de satisfaction de leurs membres).

Et pour produire, il faut se mettre d'accord, s'organiser, planifier... ce qui est d'autant plus facile quand on dispose d'un outil-méthode de pilotage.

adapté

On ne pilote pas un projet professionnel composé de 10 collègues comme on pilote un projet de 30 personnes bénévoles et encore moins un projet avec plus de 100 participants.

Bien que des recherches doivent encore être menées pour faire émerger de nouvelles méthodes de gestion plus adaptées aux collectifs d'aujourd'hui (avec beaucoup de participants "distants" et des objectifs parfois flous ou "sans délai"), il existe suffisamment de méthodes pour choisir la plus adaptée à son contexte.

Il faut donc accepter de sortir des méthodes traditionnelles (ou pire des non méthodes ;-)

Rappel

Piloter en attention plutôt qu'en intention :

  • Gérer un projet "en intention" : le coordonnateur prévoit dès le début les objectifs, le déroulement du projet, le calendrier, le budget... < c'est la méthodologie de projet traditionnelle >
  • Gérer un projet "en attention" : l'animateur crée des situations coopératives (faire se rencontrer les personnes, faire en sorte qu'elles se présentent, qu'elles puissent échanger...), être ensuite à l’affût et réactif (proposer des supports pour que ce qui a émergé de la situation coopérative puisse déboucher sur des projets, des actions, du travail coopératif...). < méthodologie de projet coopératif >
L'animateur doit donc s'astreindre à se taire, à mettre ses idées de côté et plutôt privilégier une attitude d'écoute et d'observation.


Sources

https://cooptic.be/licpro1/?PourquoiGerer
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Notion de temps dans un groupe/un projet

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Pourquoi coopérer ?

Laurent Marseault, membre d'Animacoop, nous donne des arguments avec beaucoup de hauteur pour nous engager dans un processus de partage sincère et de coopération ouverte.


Coopérer, entre efficience et résilience


Robert Ulanowicz est un écologiste empiriste connu pour ses recherches sur la mesure de la biomasse dans les écosystèmes naturels. Ses découvertes dans ce domaine ont des implications philosophiques importantes dans d'autres domaines complexes, comme celui des réseaux. Il a constaté que les systèmes totalement optimisés ne sont pas durables. Ainsi, si nous choisissions le plant le plus optimisé de maïs, par exemple, et ne plantions que celui-là, il y a fort à parier qu'au premier parasite, l'ensemble de la récolte serait perdu. Le professeur à l'université de Maryland, aujourd'hui à la retraite, s'est alors intéressé à la durabilité des systèmes et a montré que celui-ci était maximal lorsque l'on trouve le bon équilibre entre l'efficience et la résilience (qui nécessite une plus grande diversité au détriment de l'efficience, afin d'augmenter la capacité d'adaptation aux problèmes qui peuvent survenir). Cet optimum se situe un peu plus près de la résilience que de l'efficience (sur un rapport approximativement de un tiers/deux tiers).

image Ulanowicz.png (17.7kB)

C'est à ce point d'équilibre entre optimisation et adaptabilité, entre ordre et désordre, qu'émergent de nouvelles possibilités : en un mot, que la possibilité d'innovation est maximale. Ce résultat, sur les dangers de seulement optimiser sans développer l'adaptabilité, n'est pas seulement un constat sur les systèmes biologiques, mais plutôt une règle profonde de tous les systèmes complexes. Il peut ainsi être appliqué au domaine de l'innovation, du fonctionnement en réseau, aux choix complexes et aux civilisations elles-mêmes.

Des compétences coopératives à travailler sur soi

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Les risques
  • tirer la couverture à soi
  • caractère autoritaire
  • vouloir imposer
  • penser intérêt individuel
  • se rendre indispensable
  • absence de confiance
  • esprit de compétition
  • ne pas s'écouter
  • pas de droit à l'erreur
  • écouter sans entendre

Des pistes
  • passer d'une logique d'intention à une posture d'attention
  • entre partage sincère et écoute apprenante
  • être dictateur bienveillant sans être créateur fossoyeur
  • clarifier son rapport au pouvoir
  • aller vers un ego mesuré et travaillé
  • être directif ET bienveillant
  • ne pas faire de ce qui se passe une affaire personnelle
  • croire un peu en l'Homme : L'humain est éducable :-)
  • cultiver ses lieux d'optimisme (et savoir le rester) => le recueil de citations qui font du bien :-)

Des compétences coopératives à travailler sur son rapport au groupe

Un regard positif et bienveillant sur ce que l’autre peut apporter.

Être capable d’écouter
Être capable d’attention plutôt que d’intention afin de se laisser envahir par les propositions des autres, par d’autres points de vue qui nous feront sortir de l’aveuglement étriqué de nos certitudes, donc apprendre à se taire, apprendre à travailler, organiser, reformuler les idées de celui qui nous est étranger.
Accepter que son regard constitue une part aussi pertinente que la nôtre d’un tout que nous ne pouvons voir seul.
Apprendre à cartographier simplement les idées qui nous entourent.
Être capable de faire des propositions ambiguës
Si coopérer c’est oeuvrer collectivement pour parvenir à des fins communes ou acceptables par tous, il faut se garder de faire des propositions tellement bien ficelées qu’elles vont instantanément enfermer vos complices dans le sentiment que l’on tient LA bonne solution. Il est fréquent de voir le premier beau parleur proposer un cadre organisationnel qui servira ensuite de réceptacle aux idées suivantes de ses collègues. Travailler des propositions sujettes à interprétations, pas forcément totalement formulées, permettra de laisser de la place aux idées des autres, à proposer de multiples organisations, à jouer avec les idées avant de choisir, ensemble.
Être capable de vivre avec une organisation bancale
L’organisation d’un groupe, d’un chantier n’est qu’un outil au service d’un projet. Si celui-ci est coopératif, il sera co-élaboré et donc ne pourra, dès le début, être parfaitement organisé. La part de bazar est donc normale… Pour aller plus loin, on peut estimer, en regardant le fonctionnement des systèmes vivants, qu’une part de bazar est même nécessaire à la vie du système (voir paragraphe Coopérer, entre efficience et résilience ci dessus). ⅔ de bazar pour ⅓ d’ordre semble être le ratio pertinent au sein des systèmes coopératifs. Mettre trop d’ordre risque de faire un joli système… mais mort, ou encore pire, un système au sein duquel les humains sont quasi morts.
C’est peut-être sur ce dernier point que nous avons à faire le plus gros effort de renoncement.

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Sources

https://cooptic.be/licpro1/?CoopererEntreEfficienceEtResilience
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Pouvoir gérer les tensions à distance


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Un désaccord est le plus souvent fécond sauf s'il n'est pas traité. Alors il devient conflit qui, s'il n'est pas traité, peut devenir violence !