Table des matières

10. Bibliographie

Cette formation est loin d'être exhaustive, et beaucoup de sujets ne sont qu'effleurés. Aussi nous vous invitons à découvrir cette sélection d'ouvrages, que nous vous proposons sur la Boutique des Colibris. Vous pouvez également parcourir les ressources que vous avez été nombreux et nombreuses à ajouter. Merci à vous !

Comment s'organiser ? de Starhawk, Cambourakis, 2021
Après le succès de Rêver l'obscur et dans la lignée de Quel monde voulons-nous ?, un nouvel essai de l'activiste écoféministe Starhawk qui met à profit ses trente années d'expérience dans l'organisation de divers collectifs pour proposer un véritable manuel à destination de celles et ceux qui veulent agir ensemble pour changer le monde existant.

La démocratie aux champs, de Joëlle Zask, La Découverte, 2016
Du jardin d'Éden à la "petite république" de la ferme de Jefferson, des hortillonnages médiévaux d'Amiens à l'agriculture urbaine de Savannah, en passant par les kibboutz, les jardins ouvriers ou les jardins partagés urbains, et bien d'autres épisodes tous plus inventifs les uns que les autres, ce livre examine ce qui, dans les relations entre l'agriculteur ou le jardinier et la terre cultivée, favorise la formation de la citoyenneté, une puissance de changement considérable.

Ces maires qui changent tout, de Mathieu Rivat, Actes Sud, 2017
Ce livre est la mise en récit de l’initiative en matière écologique, sociale et démocratique des maires et de leur commune. Six villes de tailles diverses, qui occupent des positions très différentes sur le territoire, ont été choisies : Puy-Saint-André (Hautes-Alpes), Trémargat (Côtes-d’Armor), Loos-en-Gohelle (Nord), Ungersheim (Haut-Rhin), Grenoble et Paris.
Partout, des hommes et des femmes, malgré les difficultés, transforment leurs territoires et, par contagion, leur pays, leur continent…

Guide pratique pour oser s'impliquer dans la vie politique locale, de Christian Proust, Rue de l'Echiquier, 2019
« La politique, ce n'est pas pour moi, c'est trop compliqué, et ça ne sert à rien ! » Combien de fois n'avons-nous pas entendu cette phrase ?
Ce guide pratique relève un défi : lutter contre la lassitude des citoyens et leur donner envie de se présenter à des élections locales pour passer à l'action. Il aide à décrypter, par des explications simples et concrètes, le jargon d'un conseil municipal ou de l'administration, à décoder le fonctionnement de la vie politique locale et le « qui fait quoi » et à connaître les démarches nécessaires (et les obstacles).

Les médias, le monde et nous, de Anne-sophie Novel, Actes Sud, 2019
Prise en étau entre la fin d’un modèle économique et un rejet global des institutions, la presse a du plomb dans l’aile, et le public semble en avoir ras le bol des informations déversées du matin au soir. Pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là ? Est-il possible de renouveler le métier journalistique ? D’adopter une autre posture entre producteur et consommateur d’informations ?

(R)évolutions : Pour une politique en actes, de Lionel Astruc, Actes Sud, 2012
Cet ouvrage propose une alternative aux programmes court-termistes traditionnels, et offre une vision concrète de ce à quoi notre société pourrait ressembler d’ici trente ans si nous prenons un véritable virage écologique et humain, ainsi que les moyens de la mettre en œuvre.
Treize visions et expérimentations pionnières assorties de 91 propositions de mesures, sur 13 grands thèmes de société. Un véritable programme alternatif sur 30 ans.

Territoires : lieux de vie, de Jean-Pascal Derumier, Libre & solidaire, 2019
Face à la crise systémique à laquelle nous sommes confrontés, nous nous trouvons dans l'obligation de créer un nouveau modèle où l'économie sera remise au service de l'homme. Cette transformation devra impérativement se construire à partir de la base, en s'alimentant des idées, des remises en cause, des actions et des expérimentations de tous les acteurs concernés, en premier lieu les citoyens. Dans cette perspective inédite, c'est à l'échelle locale que pourront s'inventer de nouveaux concepts, se tisser des liens orientés vers la nécessaire réconciliation de l'économique, du social et de l'environnemental.

Commun, de Pierre Dardot et Christian Laval, La Découverte, 2015
Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur un même principe : le commun.
Pierre Dardot et Christian Laval montrent pourquoi ce principe s’impose aujourd’hui comme le terme central de l’alternative politique pour le XXIe siècle : il noue la lutte anticapitaliste et l’écologie politique par la revendication des « communs » contre les nouvelles formes d’appropriation privée et étatique ; il articule les luttes pratiques aux recherches sur le gouvernement collectif des ressources naturelles ou informationnelles ; il désigne des formes démocratiques nouvelles qui ambitionnent de prendre la relève de la représentation politique et du monopole des partis.
Le commun appelle à une nouvelle institution de la société par elle-même : une révolution ?

La Désobéissance civile, de Henry David Thoreau, Gallmeister, 1849
En juillet 1846, Henry David Thoreau est emprisonné pour avoir refusé de payer un impôt à l'État américain, en signe d'opposition à l'esclavage et à la guerre contre le Mexique. Cette expérience sera à l'origine de cet essai paru en 1849 et qui fonde le concept de désobéissance civile. Ce texte influença Gandhi, Martin Luther King ou Nelson Mandela et il ne cesse d'inspirer philosophes et politiciens depuis plus de 150 ans.

La voie de la non-violence, de Gandhi, Folio, 2019
La voie de la non-violence n'est pas seulement l'apanage des saints et des sages, mais aussi bien de tous les autres hommes. « La non-violence est la loi de notre espèce, comme la violence est la loi de la brute. L'esprit somnole chez la brute qui ne connaît pour toute loi que celle de la force physique. La dignité de l'homme exige d'obéir à une loi supérieure : à la force de l'esprit. »
Dans l'histoire de l'humanité, Gandhi est le premier à avoir étendu le principe de la non-violence du plan individuel au plan social et politique.

La Communication non-violente à l'usage de celles et ceux qui veulent changer le monde, de Nathalie Achard, Marabout, 2022
À l’heure où la violence semble avoir envahi tous les champs de la société, le constat s’impose : la violence est une voie sans issue. Plus que jamais, chacun.e campe sur ses positions, rendant tout dialogue impossible. Au-delà du paradigme pour/contre, raison/tort, la Communication non-violente peut contribuer à faire bouger les lignes, en ne considérant plus l’autre comme un ennemi mais bien comme un partenaire avec lequel il est vital de coopérer.
Nathalie Achard propose de façon concrète les clefs pour se faire entendre et entendre l’autre.
Car c’est en changeant individuellement que nous parviendrons à changer collectivement.

Murray Bookchin pour une écologie sociale et libertaire, de Vincent Gerber, Floréal Romero et Murray Bookchin, Le passager clandestin, 2014
Pour Murray Bookchin (1921-2006), fondateur de l’écologie sociale, c’est au cœur même de nos institutions que se situent les causes de notre rapport destructeur à la nature. Les principes de domination induits par la « société de marché » ont fini par envahir tous les domaines de la vie, colonisant nos valeurs et nos modes de pensée. Le modèle économique du capitalisme est donc à condamner sans détours et sous toutes ses formes. Mais la force de cette pensée réside surtout dans la proposition du « municipalisme libertaire » : un retour à une gestion à échelle humaine des affaires publiques. En instaurant la propriété communale des moyens de production, il s’agit de créer des espaces – ouverts sur l’extérieur –, où, en harmonie avec l’environnement, chacun, en prenant part aux décisions collectives, exprime pleinement son potentiel et ses aspirations.

L'écologie sociale, de Murray Bookchin, Wildproject, 2020
Aucun des problèmes écologiques ne pourra être véritablement résolu sans un profond changement social – telle est la conviction qui traverse l’œuvre de Murray Bookchin.
Aux origines du « municipalisme libertaire » pour lequel il est principalement reconnu, Bookchin a mené une réflexion théorique fondamentale sur l’écologie. Ce recueil explore de façon critique les relations entre sociétés humaines et milieux naturels. Ce projet passe notamment par une archéologie de la domination, l’élaboration d’une philosophie de la nature, l’exploration des conditions et des formes de la liberté, des réflexions sur une technologie au service de la vie, et une décolonisation des imaginaires.

La banlieue du Turfu, Makan Fofana, Tana, 2021
Il était une fois, au onzième étage d'une tour embrumée par des contes, un adolescent solitaire dans sa petite chambre de banlieue. Au cours d'une nuit poussiéreuse en étoiles, il eut une vision merveilleuse. Dès lors s'incrusta, telle une émeraude en son cœur, le sentiment que se cachait sous ce bâtiment un trésor : la banlieue du turfu. Pour suivre la quête de cette métamorphose, suivons les storys Snapchat et le lapin aux yeux rouges qui nous entraîne vers l'entrée d'un terrier, là où tout commença ! Cette histoire, inspirée par Peter Pan, Nietzsche et quelques autres, est si fabuleuse que vous ne la croirez peut-être pas. Tout dépendra précisément, cher banlieus'art, de votre capacité à rêver !

Renaissance écologique, de Julien Dossier, Actes Sud, 2019
Nos sociétés risquent aujourd’hui de s’effondrer du fait de la destruction de la biodiversité, de l’emballement climatique, des inégalités sociales et économiques. Nous sommes dans les cordes, assaillis par ces mauvaises nouvelles, sonnés par ces crises qui nous paralysent. Pourtant, des solutions existent, et il nous revient de décider de les mettre en œuvre.
Pour concevoir cette Renaissance écologique, Julien Dossier s’inspire de la célèbre fresque d’Ambrogio Lorenzetti, l’allégorie des Effets du bon et du mauvais gouvernement, réalisée à Sienne en 1338. Il a confié à Johann Bertrand d’Hy le soin de la transposer à notre époque, et nous équipe ainsi d’une feuille de route déclinée suivant vingt-quatre chantiers – allant de l’agriculture à la préservation des écosystèmes, en passant par la culture et les systèmes de gouvernance.

Ressources complémentaires



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