Table des matières

1. Synthèse des modules précédents

Voilà ! Nous sommes arrivés au dernier module de ce Mooc. Avant d’entamer les dernières activités, qui vous donneront des pistes pour agir ici et maintenant, voici une synthèse des modules précédents. N’hésitez pas à la bonifier, dans les commentaires !

À l’origine, la démocratie naît sous le signe d’un espoir : instaurer la paix, réguler les relations de pouvoir entre les individus. Et ce, en créant des lois et en garantissant des droits.

Au siècle des Lumières, émerge la notion de "contrat social", avec en son cœur la poursuite du bien public.

Longtemps, les démocraties ont été excluantes d’une grande majorité de la population : les femmes, les étrangers, les moins aisés… Aujourd’hui encore, en France, les étrangers ne votent pas.

La défiance de la population est grande envers la politique, et les politiques qui l’incarnent, et éloigne ainsi toujours plus de personnes de leur souveraineté.

61 % des habitants pensent que la démocratie est en danger : dérive autoritaire, influence des lobbys et des cabinets de conseil sur la gestion de l’État et l’élaboration des lois, aliénation des médias aux pouvoirs économiques, arrogance des élites… Ils sont 74 % à penser qu’il y a urgence à la défendre.

Ainsi, les citoyens souhaitent plus de participation et de contrôle dans l'exercice de la démocratie. Ils veulent pouvoir décider avec les élus et faire entendre leur voix, sans se reposer exclusivement sur la représentation.

Les transformations sociétales, la pression citoyenne, amènent progressivement les élus à changer de rôle et pour se mettre davantage à l’écoute et au service de la population.

Le chemin vers une démocratie ouverte se construit autour de trois piliers : la transparence, la participation et la collaboration.

Les dispositifs de participation citoyenne sont de plus en plus nombreux : budgets participatifs, conseils citoyens, listes citoyennes, conventions citoyennes… Ils permettent, même si c’est encore timide, d’enclencher la co-construction et la co-décision des politiques publiques.

Les communs sont une autre manière de gérer et préserver les ressources : par une communauté, avec des règles de gouvernance claires.

Les civic tech peuvent permettre au plus grand nombre de s’impliquer dans les décisions, de recréer le lien entre les élus et les citoyens, à condition que ses acteurs soient transparents et indépendants.

Pour faire advenir un changement radical et systémique, à la fois démocratique, écologique et social, il faut combiner plusieurs stratégies : faire des propositions radicales à l'extérieur du système, être présents dans les institutions pour les réformer, et s’opposer massivement aux projets et aux politiques nuisibles.

Une stratégie non-violente est une stratégie opérationnelle organisée, coordonnée afin d'être efficace. Cette approche agit sur les rapports de force, mais aussi sur les rapports de conscience. Elle allie l'opposition à la proposition, la résistance à la construction.

La non-violence est-elle indépassable ? Le débat est très nourri chez les militants. Si la violence envers les personnes est assez unanimement refusée, celle envers les biens et les propriétés est parfois questionnée.

Les élections sont des moments importants de la vie politique, mais il existe de multiples façons de participer : elles dépendent de vous, de votre personnalité, de votre territoire, de la situation… ­Nous verrons cela dans ce module !


Les webinaires de ce Mooc 

Retrouvez les webinaires que nous avons organisé dans le cadre de ce Mooc.

« Lobbys : la politique au service des intérêts privés ? » Avec Armel Le Coz (Démocratie ouverte), Cyril Dion (Animal, Convention citoyenne pour le climat), Frédéric Tellier (Goliath), Emmanuelle Garault (lobbyiste).

« Résister pour préserver : les expériences de désobéissance civile au service des territoires ! » Avec Olivier Dubuquoy, réalisateur du documentaire Irréductibles et Emilie Dehaudt, résistante.

« Le renouveau démocratique dans les communes. Les listes citoyennes au pouvoir. » Avec Tristan Rechid (Fréquence Commune), Ombelyne Dagicour (1ère adjointe, Poitiers), Emmanuelle Redien (Cheffe de la mission Participation citoyenne, Poitiers), Fabien Gracia (maire, La Montagne (44)), Lætitia Hamot (maire, La Crèche (79)).

« Et maintenant, passons à l’action ! Découvrir différentes manières de s’engager » Avec Maryline Neegard (Guide pour Agir, Astérya), Adélie Tirel (Extinction Rebellion), et Floriane Hamon (Mouvement Colibris).

Commentaires